Mouthier sur Boëme- La Rochefoucauld - Cognac

Les photos peuvent être agrandies en cliquant dessus.


 

 

Cette fois-ci notre "P'tit Baloo" nous mène à Mouthiers-sur-Boëme,

commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente

(région Nouvelle-Aquitaine).

Elle dois son nom à la présence d’un monastère (ou Moustier) fondé  par  les moines au IXe siècle.

Mouthiers-sur-Boëme


L'Église Saint-Hilaire

C’est à partir de ce « moustier » fondé au XIème siècle par l’abbaye de Saint-Martial de Limoges

que s’est développé le bourg.

Edifiée aux XIème et XIIème siècles, l’église Saint-Hilaire conserve de l’époque romane une nef unique,

un transept avec absidioles et une vaste abside en hémicycle.

 

Remaniée au XVème siècle, la façade présente des éléments romans dont le portail et deux petits tympans.

Des arcs trilobés donnent une belle allure au clocher refait au XIIIème siècle.

 

Ouverte tous les jours de 9h à 17h et jusqu'à 18h en été.



Les Lavoirs et les Canaux

Une bonne douzaine de lavoirs sont là, sur la droite, en descendant la rue des lavoirs. 

Le premier, communal, a été restauré. 

On y entre par une porte à claire voie. 

À l'intérieur, une table à laver et un égouttoir à linge. 

Toiture de tuiles rondes. 

Une margelle inclinée vers la Boëme. 

 

À côté, un lavoir privé. 

 

En face, sur l'autre rive, une suite de petits lavoirs privés, fermés sur trois côtés (sauf un passage pour y accéder), couverts d'une toiture à un pan, faite de tuiles rondes.

Une margelle inclinée en pierres.

Certains sont équipés d'une pierre à laver ou d'un égouttoir.

 


Le Château de la Rochandry

Regardez, ce château, il se voit de loin à Mouthiers.

 

En ce lieu, il aurait été initialement construit une forteresse féodale au 9ème siècle sur le rocher où se trouve le château actuel.

Cette forteresse aurait pris le nom de Roche Chandéric (nom du propriétaire –seigneur de Saintes).

Le nom par déformation est devenu Rochandry, puis La Rochandry.

 

Les descendants de ce seigneur, firent ajouter de nouvelles fortifications à la tour primitive.

Pendant la guerre de cent ans, ce château fut âprement disputé entre Anglais et Français.

En 1416, le Sire de Barbazan, capitaine de Charles VII, le reprit aux Anglais et le fit démolir.

 

Reconstruit peu après le 15ème siècle, en style gothique, par Jean de la Rochandry, il eut plusieurs propriétaires,

et au 17ème siècle, il fut modifié et agrandi ce qui lui donna alors une allure renaissance.

Au début du 19ème siècle, le château est racheté par Lacourade qui utilise ses pierres pour la construction d’une papeterie.

En 1850, le banquier Servant d’Angoulême, achète les restes de l’édifice

et le fait reconstruire en 1852 tel qu’il apparaît de nos jours.

 

Des animaux étaient visibles dans le pré sous le château, de très loin.

En avançant et en zoomant avec l’appareil numérique, nous avons constaté qu’il s’agissait de cervidés,

qui sont les hôtes du domaine de La Rochandry !

 


L'Ancienne Usine à Papier de la Rochandry

Dans le courant du 16e siècle la construction de moulins à papier s'est propagée de l'Auvergne vers le Périgord,

puis vers la Charente.

Ainsi un moulin est apparu sur la Boëme, à La Rochandry (Mouthiers) en 1561.

 

Après avoir acquis, en 1834, le Château de La Rochandry (revendu en 1850 à Servant) et le moulin à blé en dépendant,

puis en 1840 le vieux moulin à papier,

François Fougeret, avoué à Angoulême, fit démolir les deux moulins en 1841 et construire en amont,

l'année suivante, une belle usine à papier. 

 

Il fit aussi modifier le profil de la Boëme afin d'obtenir une chute d'eau de hauteur suffisante.

 

Le bâtiment en pierres de taille de 500 mètres carrés au sol et de 11 mètres de haut, avec deux niveaux de grandes fenêtres

en plein-cintre en façade, existe toujours. 

La machine a été installée et mise en route en 1843. 

Pour exploiter l'usine, Fougeret s'était associé avec un Pierre Laroche, membre d'une des deux grandes familles de

papetiers charentais, la deuxième étant la famille Lacroix.                                     

 En 1881 deux frères Laroche en désaccord se séparent :

l'un garde l'usine à papier dans le bâtiment principal et l'autre

façonne le papier pour en faire du papier "couché" sur de nouvelles machines installées dans un bâtiment plus récent. 

 Cette activité deviendra par la suite la seule de l'usine avec le papier de couleur.

 

Le site de l'usine à papier :

 

 En 1886 une haute cheminée de briques est construite et une machine à vapeur installée pour remplacer

la chute d'eau devenue insuffisante pour les machines.

A cette époque l'usine employait 87 personnes et, en 1906, de 160 à 180. 

 La cheminée sera malheureusement abattue vers la fin des années 1960.

 Après la seconde guerre, la petite usine de Mouthiers concurrencée par des usines plus modernes

aux machines beaucoup plus performantes s'est trouvée en difficultés. 

 Elle a été reprise plusieurs fois et maintenant son activité a pratiquement cessé.

 Le site est néanmoins intéressant par la beauté architecturale du bâtiment ancien,

la présence des maisons de maîtres et celle, toute proche, des maisons ayant longtemps appartenu à l'usine

et où logeait une partie des ouvriers.

 


L'Abri de la Chaire-à-Calvin

La Chaire-à-Calvin est un abri-sous-roche orné de sculptures pariétales monumentales datant du Paléolithique supérieur,

plus précisément du Magdalénien moyen (environ 15 000-14 000 ans avant le présent).

 

D'époque magdalénienne (8 500 à 18 000 ans), la frise sculptée mesure 3 m de long.

 

Jacinthe des bois
Jacinthe des bois

La Rochefoucauld

Suivons la route jusqu'à La Rochefoucauld, commune du Sud-Ouest de la France,
située dans le département de la Charente

(région Nouvelle-Aquitaine).

 


Le Pont dit du Château de La Rochefoucauld

L'ouvrage, situé au pied du château, semble antérieur à ce dernier

mais pourrait avoir été réédifié à l'époque de la construction du château.

Le pont est muni, de chaque côté, de deux avant-becs refuges.

 


Le Château de La Rochefoucauld

La Rochefoucauld, est connue pour son château Renaissance,

appelée la « perle de l'Angoumois ».

 

Par la diversité et l'élégance de son architecture, le château de La Rochefoucauld mérite d'être classé

parmi les plus spectaculaires en France.

C'est la demeure historique des La Rochefoucauld toujours présents depuis plus de mille ans.

 

Nous sommes malheureusement arrivé trop tard pour le visiter, la dame de l'accueil a

fermé les portes devant nous.

 

Ce sera pour une prochaine fois.

 


Nous passons la nuit au bord de la Charente dans les environs de Fléac.

Nous aimons beaucoup ces lieux en pleine nature où nous nous sentons seuls au monde.

 

La vue le matin au réveil, splendide.

Comment ne pas apprécier cette liberté offerte par le Camping-car.

Que du bonheur.

Fléac


 

Après ce réveil en douceur, nous nous dirigeons vers Cognac, petit coin de pêche au bord de l'Antenne.

 

Javrezac


Nous nous dirigeons après cette matinée nature, vers la ville de Cognac,

commune du Sud-Ouest de la France, sous-préfecture

 

du département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).

 

Cognac

 

 

Connue dans le monde entier, la ville de Cognac dispose de nombreuses infrastructures pour accueillir les visiteurs,

qu’ils soient attirés par la célèbre eau-de-vie ou par la douceur du fleuve et de la campagne de Charente.

Le centre-ville avec ses rues piétonnes est très animé. 

 

La Charente

D’une longueur totale de 361 km, la Charente est navigable d’Angoulême à Rochefort (170 km).

Elle prend sa source dans le Limousin (à Chéronnac), puis traverse, au gré des départements de la Vienne,

de la Charente et de la Charente-Maritime,

une multitude de petits villages pittoresques, au patrimoine particulièrement riche.

 


L'Espace Découverte en Pays de Cognac et Musée des savoir-faire du cognac

Proche de l’embarcadère de La Dame Jeanne, en remontant vers le centre ville, sur la gauche, on rejoint la Place de la Salle Verte où se trouvent "l’Espace découverte en pays du cognac" et le "Musée des Arts du Cognac".

 

Aménagé dans une ancienne maison de négoce, cet espace propose une illustration de toutes les richesses du pays du cognac, les paysages charentais, l’histoire du fleuve Charente.


L'Hôtel Babin de Belendroit

Si l’on en croît les vestiges des voûtes d’ogives du sous-sol, l’hôtel Babin de Belendroit

daterait vraisemblablement du XIIIe siècle.

Il s’agit de l’une des plus anciennes constructions civiles de Cognac.

Cette datation est confirmée par les traces d’anciennes baies, certaines en plein cintre, d’autres en arc brisé,

visibles en haut du mur pignon ainsi que sur le mur côté rue Henri Germain.

L’ensemble connut de remaniements importants aux XVIIe et XVIIIe siècles dont la porte est un exemple.

 

En 1889, mademoiselle Beneix y installe une école libre de garçons et d’autres maisons voisines lui sont adjointes.

En 1933, les sœurs de Sainte-Marthe y installent une maison de retraite et transforment le préau en chapelle.

Depuis, cet hôtel a été transformée en habitation.

 

La rue Henri Germain est une petite ruelle ravissante l’été lorsque ses roses trémières sont fleuries.

Henri Germain, en plus d’être un bienfaiteur pour la ville en raison de ses actions sociales,

fut aussi peintre et contribua à la reconstitution du vignoble cognaçais après la crise du phylloxéra.

 


L'Ancien Hôtel de l'Esclopart

De l'ancien hôtel du 16e siècle subsiste la porte sculptée, au décor début Renaissance,

transformée au 19e siècle en fenêtre.

Telle qu'elle subsiste aujourd'hui, elle présente deux pilastres plats cannelés portant,

par l'intermédiaire d'un chapiteau corinthien, un entablement plat dont les extrémités correspondant

à la largeur du pilastre sont en ressaut.

L'entablement est surmonté d'une corniche très saillante.

Un encadrement rectangulaire saillant et mouluré, retombant sur des culs de lampe sculptés,

contient un motif en forme de fronton avec cintre, ressaut et console bordés de feuillage.

Au sommet et aux extrémités du fronton sont placés des pots à feu.

 


L'Hôtel Fé de Segeville

L’architecture de cet hôtel du XVIIe siècle est un mélange de maison de ville charentais

et d’hôtel particulier avec cour intérieure.

Les oculi à volutes du second niveau et la gargouille en forme de canon, à l’angle du bâtiment,

en sont les seuls éléments de décor.

 

Il devint en 1882 école primaire privée pour filles, ou école Sainte-Colette.

Des remaniements importants ont été effectués à la fin du XIXe siècle.

 


L'Église Saint Léger

L'église Saint-Léger est la plus grande des églises de Cognac.

Ancienne prieurale des bénédictins, elle est aujourd'hui la principale église paroissiale de la ville.

Construite à partir de 1130, elle fut agrandie et remaniée au cours des trois siècles qui suivirent,

ce qui explique la présence de nombreux styles architecturaux, un assemblage unique dans une région où on observe une prédominance du style roman.

 

Située à l'intersection des rues piétonnes Aristide Briand et d'Angoulême, au cœur du centre historique,

elle est classée monument historique depuis le 28 mai 1883.

 


La Maison Boulestin

Construit en 1871, cet hôtel témoigne de l’évolution architecturale des maisons de négoce au XIXe siècle.

La volonté de se singulariser produit une variété de décors empruntés à l’architecture classique :

pilastres, bossages, façade sculptée, utilisation de l’ardoise et de la brique.

Un monogramme au-dessus du portail indique le nom de la famille Boulestin.

 

Chais et bureaux de commerce d’eau de vie sont construits en 1864, en bordure de la rue du 14 juillet ;

l’hôtel, sur la place de la corderie, est construit avant 1875 ;

les chais ont été détruits et remplacés par des salles d’exposition, vers 1980,

et les bureaux et ateliers sont devenus office du tourisme après travaux.

 



Le Magasin de Commerce

(Actuellement Salons de la Cité)

 

Magasin de commerce (grand magasin) dit le Grand Bazar de la Ville de Paris,

puis les Nouvelles Galeries, puis le Printemps, puis Prisunic actuellement Casa et Crédit Mutuel.

 

En 1894, M. Lehman, propriétaire du grand bazar de la ville de Paris, fait reconstruire son magasin,

qui devient les nouvelles galeries vers 1900,

puis le printemps ; vers 1975,

rebaptisé Prisunic, son fronton monumental et la marquise sont supprimés,

l’intérieur est remanié et la couverture en métal des entrepôts est remplacée par

une terrasse en béton servant de parc à voitures.

 


La Statue Équestre François 1er et sa Place

Le groupe sculpté en l’honneur de François Ier au centre de la place du même nom fut inauguré en 1864.

C’est le sculpteur Antoine Etex qui réalisa cette œuvre à la suite d’une pétition

des Cognaçais auprès de Napoléon III.

De loin, on ne voit que l’homme droit sur son destrier à l’allure non moins fière.

Il faut se rapprocher pour découvrir deux corps foulés par le cheval.

L’un d’eux est un soldat italien, l’autre un porte drapeau suisse.

La scène se passe dans le nord de l’Italie, à Marignan, un jour de victoire du royaume de France et de Navarre en 1515.

Sur le socle de la statue sont gravées des scènes narratives de la vie et l’œuvre de François Ier,

notamment son adoubement par Bayard.

 


Le Comptoir d'Escompte

 (Actuellement BNP)

 

L’édifice est comptoir d’escompte en 1898.

Agrandi, à l’identique, de deux travées de deux niveaux, entre 1905 et 1919.

Restauré en 1987, avec surélévation de deux niveaux des deux travées du début du siècle.

 


Un Hôtel Particulier

Cet hôtel particulier, construit par les architectes parisiens Barbaud et Bauhain en 1897 pour la famille Boutillier,

associe de manière inattendue la brique jaune et la pierre.

Il est un bel exemple de l’architecture éclectique, en vogue à la fin du XIXe siècle,

mêlant des éléments empruntés à différents styles :

frontons triangulaires et en ailerons, oculi, colonnes…

 


L'Hôtel Dupuy d'Angeac

(Musée d'Art et d'Histoire)

 

Hôtel construit vers 1840 pour la famille Dupuy d’Angeac.

La ville l’achète en 1921 pour y installer le musée qui, créé en 1890 par Emile Pellisson,

se trouvait auparavant dans un bâtiment de l’hôtel Pellisson, puis dans une salle du couvent des récollets.

Le parc de l’hôtel, réuni à celui de l’hôtel devenu hôtel de ville, a été transformé en jardin public.

 

Il abrite, aujourd’hui, des collections importantes d’archéologie préhistorique et gallo-romaine régionale,

des peintures des écoles française, allemande, flamande, hollandaise et italienne,

des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècle (Frans Floris, Jan Matsys, Lucas Cranach, Frans Francken),

et de l’école de Fontainebleau, ainsi qu’une collection d’ethnographie régionale consacrée surtout au cognac.

 


Le Jardin Public de l’Hôtel de Ville de Cognac

Le magnifique parc de 7 hectares de l'Hôtel de Ville est le résultat de l’achat par la ville de Cognac de deux propriétés.

 

L’Hôtel Otard de La Grange a été acheté en 1889 pour y installer l’Hôtel de Ville. Jusqu’en 1892, l’Hôtel de Ville était situé au Couvent des Récollets.

 

L’Hôtel Dupuy d’Angeac a été acquis en 1921 pour en faire le Musée d’Art et d’Histoire.

 

Le jardin public de l'Hôtel de Ville mérite une visite pour son style caractéristique.

 


La Mairie

Situé au cœur de la ville, dans le jardin public, l’Hôtel de Ville (hôtel Otard de la grange), est un ancien hôtel particulier de négociant construit vers 1840.

 

Le jardin a été dessiné à la fin du XIXe siècle par l’architecte paysagiste Édouard André.

 

L’Hôtel particulier a été transformé en Hôtel de Ville en 1892. Pour affirmer la nouvelle fonction du bâtiment,

la façade principale est agrémentée d’un campanile et d’un escalier monumental

tandis que le mur clôturant le parc est remplacé par une grille.

 


Le Pavillon Gothique

Le Pavillon gothique à été édifié au début du 19e siècle dans le jardin.

Jardins réalisés par le paysagiste Edouard André.

Fabrique datant du premier quart du 19e siècle.

De forme octogonale, faite d'un rez-de-chaussée et d'un étage de même forme, couvert en terrasse,

elle est placée sur une petite plateforme au milieu d'un bassin artificiel.

Structure de caillasse et de briques, avec baies en pierre de taille.

Un balcon en fer et fonte protège la plateforme.

Il est supporté par des colonnes en fonte.

Cette fabrique est un exemple typique du romantisme.

 


La Villa François 1er

La villa François Ier date de 1860 et fut construite pour les Castillon du Perron, riche famille de négociants.

A l’instar d’autres hôtels du XIXe siècle, elle témoigne d’une inspiration néoclassique,

reconnaissable par son fronton et ses colonnes.

A l’arrière, un joli puits à baldaquin orne le jardin.

 


Le Château de Cognac

Le Château a vu naître François 1er en 1494 et accueille en ses murs les Cognacs Otard depuis plus de 200 ans.

 

Otard est une maison de cognac fondée en 1795 par Jean-Baptiste Antoine Otard.

Celui-ci achètera le château de Cognac en 1796 pour y installer sa société.

 

Otard possède la marque Château de Cognac.

 

Vendu au Groupe italien Martini & Rossi S.p.A. en 1991,

Otard fait aujourd’hui partie du portefeuille de marques de la société américaine Bacardi.

 


La Porte Saint-Jacques

Au Moyen Âge, la ville était entourée de remparts.

Quand on regarde un plan du Cognac d'aujourd'hui, on imagine bien le  triangle de l'enceinte correspondant a

la place François 1er, le boulevard Denfert-Rochereau, les quais, la rue du Port, les allées de la Corderie.

 

Les tours Saint-Jacques, 15ème siècle, sont les vestiges de l'ancienne porte de ville en tête d'un pont qui a disparu.

 


La Maison Cognac Hennessy

La Maison Hennessy, fondée en 1765 par Richard Hennessy est le leader mondial du cognac.

Présent dans plus de 130 pays avec un portefeuille de marques diversifié, Hennessy est aujourd’hui le

troisième producteur de spiritueux haut de gamme au monde.                                     

 

La naissance de la Maison Hennessy

Richard Hennessy naît en 1724 dans une famille aristocratique irlandaise.

Officier irlandais au service du roi de France Louis XV, il découvre la région de la Charente en 1745

peu après la bataille de Fontenoy et en 1765, il crée la Maison Hennessy.

En 1813, son fils James donne à la Maison le nom qu’elle porte toujours : Jas Hennessy & Co.

 

Dès sa création, la Maison devient le fournisseur des cours d’Europe,

comptant parmi ses clients la Cour du Roi de France, le tsar Alexandre 1er de Russie,

le roi George IV d’Angleterre ou encore le prince de Talleyrand.

En plus de deux siècles, huit générations de la famille Hennessy se sont succédé.

 

L’expansion à l’international

Après les États-Unis où les premiers fûts sont expédiés en 1794, les cognacs Hennessy sont exportés

aux Indes (1818), en Russie (1819), en Amérique du Sud (1845), en Australie (1855),

en Chine (1859) et au Japon (1866).

En 1860, un quart du cognac mondial porte le nom d’Hennessy.

 

Hennessy aujourd’hui

La Maison Hennessy bénéficie du dynamisme de l’après-45 et développe son activité au fil des années.

En 1971, elle se rapproche des champagnes Moët & Chandon, pour fonder le groupe Moët Hennessy

puis s’allie à Louis Vuitton en 1987, donnant naissance au groupe LVMH,

premier groupe de luxe mondial.

Basée à Cognac (France) et présente dans environ 130 pays, la Maison Hennessy est en volume

la troisième Maison de spiritueux premium au monde.

 


 

Notre week-end s'achève ici.

Il est temps de rentrer.

 



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